• A.A.P.P.B.L.B

    PÊCHE EN LOIRE DE L'ANGUILLE ARGENTÉE AU GUIDEAU – LA MÉNITRÉ

    © MATHIEU BODIN

  • A.A.P.P.B.L.B

    PÊCHE EN LOIRE DE L’ALOSE AU FILET-BARRAGE – AMBOISE

    © MATHIEU BODIN

  • A.A.P.P.B.L.B

    PRÉDATION DE MULETS PAR LE SILURE – BLOIS

    © MATHIEU BODIN

Présentation Étude Alose 2022-2027

Lors du groupe d'appui du PLAGEPOMI Loire du 18 février 2021, présentation par la pêche professionnelle (COREPEM, AAPPED44, AAPPBLB) d'un projet d'étude sur l'alose (état des connaissances, définition d'objectifs et propositions d'actions)

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Le PLAGEPOMI Loire 2022-2027 est validé

Le 21 décembre 2021, le Préfet de la Région Pays de la Loire, Président du COGEPOMI, a signé l'arrêté portant approbation du PLAGEPOMI 2022-2027 du bassin de la Loire, des côtiers vendéens et de la Sèvre niortaise.

La rédaction de ce document de gestion des poissons migrateurs a été assurée par les Dreal Pays de la Loire et Centre-Val de Loire, intégrant les nombreux échanges avec les membres du COGEPOMI.

Le PLAGEPOMI a pour objet de proposer des actions ou mesures visant à pérenniser les populations de migrateurs amphihalins du bassin, principalement saumon, alose, lamproie et mulet (l'anguille disposant de son propre plan de gestion).

Ce plan définit les mesures utiles à la reproduction, au développement, à la conservation et à la circulation des espèces, les plans de soutien d’effectifs ainsi que les conditions d’exercice de la pêche (périodes et autorisations).

Concernant l'activité de pêche professionnelle et d'éventuelles nouvelles restrictions, ce nouveau plan incite les organismes de recherche à étudier plus précisément l'alose (grande alose et alose feinte) afin de combler les lacunes en termes de connaissances :

  • Déterminer le stock annuel entrant dans l'estuaire de la Loire
  • Évaluer est le taux d'exploitation de la pêcherie professionnelle
  • Identifier les pertes en ligne
  • Évaluer l'ensemble des facteurs de pression (prédation, continuité écologique ...)
  • Approfondir les connaissances sur la phase juvénile, et notamment les conditions de dévalaison (passage critique dans le bouchon vaseux)

La date butoir pour restituer ces nouvelles connaissances "alose" est fixée à 2025 (soit potentiellement 4 années successives d'études). Mais à l'évidence, cette étude ne pourrait commencer qu'au printemps 2023. Encore faut-il que les modalités du nouvel appel à projets migrateurs soient définies ...

Le PLAGEPOMI Loire 2022-2027 est disponible ici

 

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Suivi 2018-2019 de la migration des anguilles d'avalaison du bassin de la Loire

Considérant que la production d’anguilles argentées est la première cible de gestion à atteindre (CIEM 2005) et que peu de données sont disponibles (CIEM 2014), les objectifs sur cette écophase visent à évaluer l’échappement en anguilles. L’échappement en anguilles argentées d’un bassin versant se caractérise par sa production potentielle de géniteurs appelée également potentiel reproducteur, leur qualité, c'est-à-dire leur capacité à se reproduire, mais aussi par la mortalité directe d’origine anthropique qui vient réduire cet échappement (INDICANG, 2008). Le potentiel reproducteur représente la quantité d’anguilles argentées dévalant du bassin, telle qu’elle serait observée, chaque année, si la dévalaison ne dépendait pas des facteurs climatiques imprévisibles et sans mortalité d’origine anthropique.

La Loire est le seul grand fleuve français sur lequel il existe une pêcherie d’anguilles de dévalaison organisée. L’Association Agréée des Pêcheurs Professionnels en eau douce du Bassin Loire Bretagne (AAPPBLB) fournit, au tableau de bord Anguille – Loire, un indice annuel de l’abondance des anguilles argentées. Cet indice est construit à partir des captures annuelles de quatre pêcheries sélectionnées parmi les 5 à 13 pratiquants l’avalaison.

Ce rapport d’exécution présente, pour la campagne 2018-2019, l’effort de pêche de l’ensemble des pêcheurs professionnels localisés à l’amont d’Ancenis, incluant les relèves hebdomadaires. Les caractéristiques des géniteurs seront également analysées (sexe, taille, masse, condition corporelle). Une évaluation non exhaustive de la contamination de la vessie natatoire par le parasite Anguillicoloides crassus sera fournie. Enfin, l’indice d’abondance, construit à partir des captures annuelles des quatre mêmes pêcheries depuis 1987, apportera des précisions quant à l’évolution interannuelle de l’abondance des géniteurs d’anguilles dévalant la Loire pendant la période autorisée de pêche (du 1er octobre 2018 au 15 février 2019). Le calcul de l’indice d’abondance a été reconduit avec application virtuelle de la relève hebdomadaire dans son intégralité de façon à disposer d’un élément de comparaison avec les années antérieures ; l’analyse des captures et efforts de pêche, sur les relèves hebdomadaires pêchées, ayant été préalablement conduite.

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Suivi 2017-2018 de la migration des anguilles d'avalaison du bassin de la Loire

Considérant que la production d’anguilles argentées est la première cible de gestion à atteindre (CIEM 2005) et que peu de données sont disponibles (CIEM 2014), les objectifs sur cette écophase visent à évaluer l’échappement en anguilles. L’échappement en anguilles argentées d’un bassin versant se caractérise par sa production potentielle de géniteurs appelée également potentiel reproducteur, leur qualité, c'est-à-dire leur capacité à se reproduire, mais aussi par la mortalité directe d’origine anthropique qui vient réduire cet échappement (INDICANG, 2008). Le potentiel reproducteur représente la quantité d’anguilles argentées dévalant du bassin, telle qu’elle serait observée, chaque année, si la dévalaison ne dépendait pas des facteurs climatiques imprévisibles et sans mortalité d’origine anthropique.

La Loire est le seul grand fleuve français sur lequel il existe une pêcherie d’anguilles de dévalaison organisée. L’Association Agréée des Pêcheurs Professionnels en eau douce du Bassin Loire Bretagne (AAPPBLB) fournit, au tableau de bord Anguille – Loire, un indice annuel de l’abondance des anguilles argentées. Cet indice est construit à partir des captures annuelles de quatre pêcheries sélectionnées parmi les 5 à 13 pratiquants l’avalaison. Sont également transmises les données journalières de captures au guideau (Capture Par Unité d’Effort, CPUE) de tous les pêcheurs.

Ce rapport d’exécution présente, pour la campagne 2017-2018, l’effort de pêche de l’ensemble des pêcheurs professionnels localisés à l’amont d’Ancenis, incluant les relèves hebdomadaires. Les caractéristiques des géniteurs seront également analysées (sexe, taille, masse, condition corporelle). Une évaluation non exhaustive de la contamination de la vessie natatoire par le parasite Anguillicoloides crassus sera fournie. Enfin, l’indice d’abondance, construit à partir des captures annuelles des quatre mêmes pêcheries depuis 1987, apportera des précisions quant à l’évolution interannuelle de l’abondance des géniteurs d’anguilles dévalant la Loire pendant la période autorisée de pêche (du 1er octobre 2017 au 15 février 2018). Le calcul de l’indice d’abondance a été reconduit avec application virtuelle de la relève hebdomadaire dans son intégralité de façon à disposer d’un élément de comparaison avec les années antérieures ; l’analyse des captures et efforts de pêche, sur les relèves hebdomadaires pêchées, ayant été préalablement conduite.

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Suivi 2019-2020 de la migration des anguilles d'avalaison du bassin de la Loire

L’anguille européenne (Anguilla anguilla, Linnaeus, 1758), migrateur catadrome emblématique de nos cours d’eau est depuis 1980 en constante régression sur l’ensemble de son aire de répartition (Beaulaton & Briand, 2007). On estime aujourd’hui que les effectifs de l’unique population de cette espèce ont chuté de près de 95% en 30 ans (Harrison et al., 2014). Selon le CIEM (2006), le stock d’anguille est en dessous de ses limites biologiques (Acou et al., 2015). La réduction du stock est notamment dû à un problème de recrutement (Harrison et al., 2014). En effet, celui-ci est à un niveau minimal historique et la plupart des observations ne montrent pas de tendance à la récupération (Harrison et al., 2014). Les tendances de recrutement vont jusqu’à une baisse de 99% dans certaines zones comme au Royaume-Uni (Harrison et al., 2014). Les causes de cette régression sont multiples, synergiques et principalement d’origine anthropique (Beaulaton & Briand, 2007 ; Harrison et al., 2014). Selon la commission des pêcheries intérieures (EIFAC) de la FAO, elles peuvent être classées en deux groupes, les causes d’origine océanique et celles d’origine continentale. Les facteurs continentaux sont multiples : l'exploitation commerciale sur tous les stades du cycle de vie, la perte et la fragmentation des habitats, la construction d’ouvrages et d’obstacles à la migration, les prélèvements d'eau de surface, l’infestation parasitaire ou encore la pollution de l’eau (Molnar, 1993 ; Sauvaget et al., 2003 ; Beaulaton & Briand, 2007 ; Harrison et al., 2014).

Afin d’espérer la reconstitution partielle du stock d’anguille européenne, le conseil des ministres européens a adopté, en septembre 2007, un règlement (CE n°1100/2007 du 18/09/07) qui demande à chaque état concerné d’établir des plans de gestion de l’anguille pour restaurer le stock, bassin par bassin (Acou et al., 2015). Ce règlement prévoit un échappement minimum de 40% des futurs géniteurs et un repeuplement des cours d’eau européens. Le programme INTERREG III B, INDICANG, dans des travaux antérieurs, avait anticipé cette démarche et proposé la mise au point d’indicateurs de l’état des stocks d’anguilles sur des bassins versants index. Ces indicateurs portent sur les trois écophases, civelles, anguilles jaunes et anguilles argentées et sur la qualité des bassins versants.

Considérant que la production d’anguilles argentées est la première cible de gestion à atteindre et que peu de données sont disponibles, les objectifs sur cette écophase visent à évaluer l’échappement en anguilles (Acou et al., 2015). L’échappement en anguilles argentées d’un bassin versant se caractérise par sa production potentielle de géniteurs appelée également potentiel reproducteur, leur qualité (Bourillon et al., 2019), c'est-à-dire leur capacité à se reproduire, mais aussi par la mortalité directe d’origine anthropique qui vient réduire cet échappement (Acou et al., 2015). Le potentiel reproducteur représente la quantité d’anguilles argentées dévalant du bassin, telle qu’elle serait observée, chaque année, si la dévalaison ne dépendait pas des facteurs climatiques imprévisibles et sans mortalité d’origine anthropique.

La Loire est le seul grand fleuve français sur lequel il existe une pêcherie d’anguilles de dévalaison organisée (Acou et al., 2015). L’Association Agréée des Pêcheurs Professionnels en eau douce du Bassin Loire Bretagne (AAPPBLB) fournit, au tableau de bord Anguille – Loire, un indice annuel de l’abondance des anguilles argentées. Cet indice est construit à partir des captures annuelles de quatre pêcheries sélectionnées parmi les 5 à 13 pratiquants l’avalaison. Sont également transmises les données journalières de captures au guideau (Capture Par Unité d’Effort, CPUE) de tous les pêcheurs.

De 1987 à 2007, la réglementation relative à la pratique de la pêche d’anguilles de dévalaison autorisait les captures sans discontinuer du 1er octobre au 15 février. Depuis 2008, l’application d’une nouvelle réglementation, en lien avec le règlement européen instituant une relève hebdomadaire du samedi à partir de 18 heures au lundi à 6 heures, pour la même période de pêche, a entraîné un changement dans les pratiques et dans la constitution de l’indice d’abondance puisque 28% des jours de la saison de pêche ne peuvent plus être échantillonnés. En 2009, le recalcul de l’indice d’abondance pour la période 1987-2007 en enlevant les périodes de relève hebdomadaire a montré la constance de la pêcherie au guideau dans son activité de manière globale. Une réduction de la période de pêche de 28% en durée a entraîné une réduction globale des efforts de 27% et des captures de 26%. Mais ceci ne doit pas cacher de grandes disparités interannuelles mais aussi inter pêcheries (Proust, 2019).

Ce rapport d’exécution présente, pour la campagne 2019-2020, l’effort de pêche de l’ensemble des pêcheurs professionnels localisés à l’amont d’Ancenis, incluant les relèves hebdomadaires. Les caractéristiques des géniteurs seront également analysées (sexe, taille, masse, condition corporelle). Une évaluation non exhaustive de la contamination de la vessie natatoire par le parasite Anguillicola crassus sera fournie. Enfin, l’indice d’abondance, construit à partir des captures annuelles des quatre mêmes pêcheries depuis 1987, apportera des précisions quant à l’évolution interannuelle de l’abondance des géniteurs d’anguilles dévalant la Loire pendant la période autorisée de pêche (du 1er octobre 2019 au 15 février 2020). Le calcul de l’indice d’abondance a été reconduit avec application virtuelle de la relève hebdomadaire dans son intégralité de façon à disposer d’un élément de comparaison avec les années antérieures ; l’analyse des captures et efforts de pêche, sur les relèves hebdomadaires pêchées, ayant été préalablement conduite.

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Suivi de la lamproie marine sur le bassin de la Dordogne et de la Garonne

[RÉSUMÉ]

En 2019, cette étude radiopistage, faite en collaboration avec EDF et le laboratoire ECOLAB de l’université Paul Sabatier de Toulouse, a été conduite en intégrant la dimension « prédation » par le silure, sujet abordé continuellement lors des différents COGEPOMI. Ainsi, 70 lamproies radiomarquées dont 49 équipées de marques « prédation » ont été lâchées : sur la Dordogne, 50 individus dont 39 avec tags prédation et, sur la Garonne, 20 individus dont 10 avec tags prédation.

39 des 49 lamproies marines migrantes que nous avons marquées ont été consommées en un mois, et cette consommation s'est produite très rapidement après la libération de la lamproie, 50 % des lamproies relâchées ayant été consommées en moyenne 8 jours après le marquage. Ainsi, sur les 2 axes, 80 % des individus marqués ont été prédatés, ce qui apparait comme extrêmement élevé au regard de l’état actuel de la population.

Cependant, même si pour la première fois, ce facteur prédation a pu être chiffré, il est nécessaire d’être prudent et de relativiser ce taux. En effet, les conditions hydrologiques pourraient également expliquer pourquoi la mortalité de la lamproie liée à la prédation était si élevée et si rapide. Ainsi, les conditions de faible débit observées pourraient avoir augmenté le risque de consommation de lamproies, en diminuant et en augmentant respectivement les activités motrices des proies (lamproies) et du prédateur (silure). Cependant, il est important de rappeler que des débits faibles sont courants ces dernières années et qu’ils devraient se rencontrer de plus en plus souvent.

Au vu de ces résultats, le groupe technique lamproie du COGEPOMI s’est réuni le 14 juin et le 11 juillet pour synthétiser les résultats de 2019 et proposer des mesures de gestion à mettre en place pour permettre de préserver cette espèce patrimoniale. Une mesure proposée par MIGADO consiste à transporter un nombre significatif de lamproies
sur des secteurs traditionnellement fréquentés par l’espèce mais dépourvus de silures. Les secteurs proposés sont le Ciron, en amont du moulin du pont, la Dronne entre Monfourat et la Roche Chalais et la Dordogne, dans le département de la Corrèze.
En tout état de cause, il s’agit d’agir rapidement pour trouver des solutions à court et moyen terme pour permettre de retrouver une importante population de lamproies sur notre bassin.

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Estimation de la biomasse de migrateurs anadromes consommée par le silure glane (silurus glanis) dans la partie aval de la Garonne : approche par couplage de modélisations génétiques et bio-énergétiques.

[RÉSUMÉ]

Le silure glane (Silurus glanis) est le plus grand poisson d’eau douce en Europe. En France, où le silure a été largement introduit, le silure atteint plus de deux fois la taille des
prédateurs natifs comme le brochet. Ceci a pour conséquence d'augmenter la taille maximale à partir de laquelle les proies ne sont plus prédatées. Des espèces comme les
espèces migratrices anadromes qui échappaient à la prédation jusqu’alors sont désormais susceptibles d’être consommées par le silure.
L’objectif de cette étude était de fournir une estimation de la biomasse de migrateurs anadromes adultes consommée annuellement par les silures dans la partie aval de la
Garonne. Pour y parvenir, nous avons couplé des données issues de plusieurs études scientifiques concernant principalement la population de silures de la partie aval de la
Garonne, et appliqué deux approches méthodologiques différentes.
Ainsi, nous avons estimé que le silure consomme annuellement une quantité de 210,1 [intervalle de confiance = 36,3 – 791,5] ou 244,4 [40,6 – 931,4] tonnes de migrateurs
anadromes adultes, selon la méthode considérée. Les intervalles de confiance importants montrent qu'il reste encore difficile d’obtenir des estimations précises dans ces grands écosystèmes ouverts. Cependant, ces estimations suggèrent que le silure a un impact  important sur les populations d’espèces migratrices anadromes adultes dans la partie aval de la Garonne, et devraient aider les gestionnaires à développer des actions et des politiques adaptées à la gestion des populations de silures et des espèces migratrices.

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Suivi de la lamproie marine sur le bassin de la Dordogne et de la Garonne

L’année 2021 a permis de reconduire les opérations de radiopistage sur la Garonne et la Dordogne afin de vérifier les résultats de 2019 qui montraient un fort taux de prédation par le silure sur ces deux axes. Les résultats des suivis sur les axes principaux, réalisés dans les mêmes conditions de faibles débits sur la Garonne et la Dordogne, sont les mêmes que ceux observés en 2019, à savoir un front de colonisation se situant très à l’aval des axes et une prédation par le silure forte et rapide. Par ailleurs, il apparait également une absence de franchissement du barrage de Bergerac alors même que 5 lamproies se sont présentées au droit de l’obstacle.

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Bull d'alose

Un bull est un acte bruyant (jusqu’à 50dB) de reproduction des aloses où les adultes effectuent un mouvement circulaire, de nuit, à la surface de l’eau durant 3 à 10 secondes. La femelle expulse alors ses œufs fécondés immédiatement par le mâle. Les bulls se produisent généralement en mai-juin à l’amont d’une zone de rupture de pente (radier), dans des hauteurs d’eau situées entre 1 et 3m. Les œufs libérés et fécondés sont ainsi déposés, par le courant, sur les galets et graviers du radier. Les femelles, très fécondes, pondent entre 100 000 et 250 000 œufs par kg. La plupart des adultes meurent après avoir rempli leur rôle de géniteur. Le silure, actif la nuit et attiré par les bulls, peut avoir un impact significatif par prédation (en savoir plus).

Le suivi des bulls permet d’estimer le nombre de géniteurs sur frayère.

En 2012, 1986 aloses ont été observées dans les stations de comptage. LOGRAMI a suivi plusieurs frayères sur 15 sites à l'aval des stations de comptage. Le nombre de géniteurs sur frayères est estimé entre 1300 et 2900. L'effectif de géniteurs aux stations de comptage ne représente que 41 à 60% du potentiel reproducteur en 2012. Aucune information sur l'impact du silure lors des bulls ...
 

 

En 2018, l'AAPPBLB a suivi la reproduction des aloses sur la frayère historique de Lilette, sur la Creuse, à l'aval du barrage de Descartes. Durant 3 nuits (entre le 24/05 et le 07/06), 64 bulls efficaces ont été entendus, 6 bulls interrompus par le silure. 3 chasses de silure ont également été observées en dehors d'acte de reproduction des aloses.

Plus récemment, Frédéric Santoul a publié un article sur l'évaluation de l'impact du silure sur la reproduction des aloses sur le bassin de la Gironde. Sur 129 bulls enregistrés en 2019 à l'aide d'une caméra à forte sensibilité à la lumière, 37% des bulls sont interrompus par le silure. Dans le même secteur, les proies ont été identifiées dans les estomacs des 251 silures de grande taille : 88.5% étaient des aloses.

Ces comportements de prédation très spectaculaires sont tout de même préoccupants pour la conservation des populations d'aloses déjà fortement fragilisées par la présence des barrages, la surpêche ou la pollution

Rappelons que le moratoire sur la pêche de l'alose est en vigueur sur le bassin de la Gironde depuis 2008

 

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Présentation GEPECHE-Anguille_2019_ARAFrance

A l'occasion de la journée GEPÊCHE Anguille organisée en septembre 2019 par l'AAPPBLB, ARA France a présenté le bilan français des opérations de déversement de civelles

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Présentation GEPECHE-Anguille_2019_MNHN-AAPPBLB

A l'occasion de la journée GEPÊCHE Anguille organisée en septembre 2019 par l'AAPPBLB, le MNHN (station marine de Dinard) et l'AAPPBLB ont présenté

  1. le bilan de la campagne 2018-2019 de pêche d'anguilles d'avalaison 
  2. les estimations des flux dévalants (en période de pêche - du 01/10/18 au 15/02/19 - et de fermeture - du 16/02/19 au 19/09/19)
  3. la contribution des anguilles issues du repeuplement dans le stock dévalant.
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Lettre d’information

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